Le Mac du futur

Le dernier changement processeur remonte à 2005. A l'époque, Apple était dans une situation bien différente. Il y avait encore de nombreux doutes sur la santé du Mac, et le système était encore jeune. Tout juste les développeurs commençaient à pouvoir souffler qu'Apple les mettait dans une situation difficile avec un changement de processeur.
L'objectif à l'époque était donc de rassurer tout le monde. A tel point que le passage au processeur Intel se devait d'être le plus indolore possible, quitte à être totalement transparent. D'ailleurs, outre le nouveau processeur, le passage à Intel n'a absolument rien changé au Mac, pas même le design.

Nul doute que cette fois-ce se sera totalement différent. Apple veut montrer que le Mac est une plateforme qui lui tient à cœur. Pour marquer le coup, je suis prêt à parier que tout ordinateur recevant le nouveau processeur changera aussi de design, d'autant plus que la plupart des Mac ont un design qui n'a pas changé depuis longtemps, à part le MacBook Air.

Apple positionne le Mac clairement, après plusieurs années d'errances : c'est la plateforme où on peut tout faire. Non seulement on peut développer pour toutes les plateformes (macOS, iOS, tvOS, watchOS) mais avec Big Sur on pourra aussi utiliser les applications iOS directement sur son Mac. Clairement, le Mac sait tout faire. C'est le fameux truck.

La passage aux processeurs ARM va permettre de faire évoluer la plateforme sur plusieurs points.

Le futur du Mac est tactile, malheureusement.

Je suis le premier à le regretter. Je déteste les traces de doigts sur les écrans d'ordinateur et je fais tout pour que mes mains quittent le clavier le plus rarement possible. Mais tout porte à croire que les prochaines Mac auront un écran tactile.

Sur Big Sur, on peut augmenter la taille des contrôles suffisamment pour qu'ils puissent être facilement utilisables par un doigt. Par exemple, les éléments de menu sont bien plus espacés sur Big Sur que sur Catalina, sans doute pour permettre une manipulation aisée avec un doigt.


L'interface générale de Big Sur ressemble à s'y méprendre à celle d'un iPad : icônes carrées avec coins arrondis, Control center qui est une copie conforme de celui d'iOS, un redesign complètement pensé pour ressembler à iOS, sans doute afin de ne pas effrayer les utilisateurs d'iOS.

Changement au niveau hardware pour accommoder le tactile.

Le Surface Studio : futur inspiration pour le prochain iMac ?

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Afin d'être tactile, l'iMac doit avoir un écran qui puisse changer d'angle, comme pour l'iMac G4 ou dernièrement le Surface Studio.

Les nouveau Mac portables seront-ils aussi souples que le Lenovo Yoga ?

Les nouveau Mac portables seront-ils aussi souples que le Lenovo Yoga ?

Concernant les portables, on peut voir du côté du Lenovo Yoga qui a un écran tactile qui peut aussi s'ouvrir à 360 degrés.

Autre avancée, on peut penser que l'Apple Pencil (ou un nouvelle version) sera compatible avec ces nouveaux Mac.

Il y a la question du TouchBar. Avec un écran totalement tactile, elle perd son principal intérêt. Son avenir est d'autant plus sombre qu'elle n'a pas été de mise à jour depuis sa sortie. Il semblerait que même Apple a oublié son existence.

Autres changements hardware.

Les Mac vont se rapprocher des iPhone et iPad, on l'a vu au niveau logiciel. Il en sera de même au niveau matériel.

Écran à coins arrondis : les Mac vont sans doute avoir eux aussi des écrans avec coins arrondis. D'ailleurs, dans Big Sur, les quelques pixels dans les coins ne sont plus accessibles...

Pro Motion : on l'attend toujours sur iPhone (des rumeurs parlent du Pro Motion pour la version haut de gamme de l'iPhone 12). Dès son introduction sur l’iPad Pro, j'ai toujours trouvé le Pro Motion comme une grande avancée dans la fluidité d'interaction avec l'écran. Il se peut qu'il arrive sur Mac.

Modem 4G ou 5G : encore un élément que l'on trouve sur iPhone et iPad et qui n'est jamais arrivé sur Mac. Peut-être aura-t-on la possibilité d'acheter un portable Mac avec une option "Cellular" comme pour l'iPad. Comme cela n'a jamais été fait, ce serait une surprise. Mais comme le Mac reprend un bon nombre d'éléments de ses cousins d'iOS, sait-on jamais.

FaceID. Les Mac ont bien récupéré TouchID mais pas FaceID. Le passage aux processeurs ARM serait une bonne excuse pour le faire, d'autant plus que ce serait aussi un autre argument de vente de taille, avec une belle démonstration (même si on peut actuellement éviter d'entrer son mot de passe à l'aide de l'Apple Watch au poignet).

Changement de design reprenant le langage de l'iPad Pro. Il semble que le prochain iPhone reprendra un design similaire à l'iPad Pro, c'est-à-dire avec un contour droit et non plus arrondi, comme l'iPhone 4. Je ne serais pas surpris si ce sera aussi le cas pour les nouveaux Mac, comme un iMac fin sur tout la longueur.

Nul doute que le passage aux processeurs ARM va amener son lot de nouveauté, c’est une période très intéressante pour le Mac. J’ai hâte de voir ce que cela va donner dans les années à venir.

La transition aux processeurs ARM

Un peu d'histoire

C'est la troisième fois qu'Apple subit ce genre de transition. Au milieu des années 90, les processeurs Motorola 68k ont été abandonnés au profit des PowerPC. Puis en 2005, les processeurs Intel ont été préférés au PowerPC. Et à chaque fois, de manière surprenante, cela s'est plutôt bien passé.

Apple Silicon

La keynote présente les nouveaux processeur comme "Apple Silicon", ce n'est évidemment pas le nom définitif. Il est tout de même bizarre que le département marketing n'a pas dévoilé le nom de ces nouveaux processeurs. Toutes les démonstrations ont été faites avec le A12z de l'iPad Pro qui a un design vieux de deux ans. Le DKT a été livré aux développeurs et nous avons déjà des benchmarks encourageants. Sans doute, le premier Mac ARM aura un dérivé de A13 ou A14 qui sera encore plus puissant et impressionnant. Plus encore que sur iPad car avec moins de contrainte de batterie.

Virtualisation

Comme je le disais la dernière fois, les Mac ARM pourront eu aussi faire de la virtualisation mais que pour des système ARM, d'ailleurs la keynote n'a montré que des systèmes Linux. Concernant Windows, il existe bien Windows ARM (qui a lui-même son lot de problèmes, comme un nombre de logiciels compatibles réduit) mais ni Apple, ni Microsoft, n'ont communiqué sur la possibilité de virtualiser Windows sur Mac ARM. Or la question est importante car de nombreux professionnels utilisent Windows sous Mac. De la même manière, Boot Camp ne sera pas disponible.
On sent bien que les processeurs ARM ont le vent en poupe. Ils commencent même à apparaitre sur les serveurs. Peut-être que le futur de Windows se trouve aussi sur ARM ? Si c'est le cas, il sera possible de virtualiser Windows sur les Mac ARM mais pour l’instant ce n’est pas le cas.

Emulation x86 : Rosetta 2

Quand les premiers Mac ARM arriveront sur le marché, tous les logiciels ne seront pas prêts. Pour palier à ce problème, Apple nous sort Rosetta 2. Pour rappel, Rosetta premier du nom permettait d'utiliser les logiciels compilés pour PowerPC sur Mac Intel et cela grâce à l'émulation, ce qui implique une perte de performance. Les benchmarks du DKT montrent déjà des performances de Rosetta 2 impressionnantes, elles le seront d'autant plus avec les processeurs des Mac ARM.

Les Mac ARM arrivent fin 2020

Tim Cook a annoncé qu'au moins un Mac ARM arriverait avant la fin de l'année. Pour le passage aux processeurs Intel, Apple avait sorti un iMac et un MacBook Pro en même temps comme premiers Mac Intel. Peut-être que ce sera la même chose en septembre avec un iMac et un portable. Concernant le premier portable Mac ARM, je vois bien comme candidat probable un MacBook Air. Cependant, nul doute qu'Apple voudra démontrer sa suprématie sur Intel. Il serait donc bizarre d'avoir un MacBook Air ARM éventuellement plus puissant qu'un MacBook Pro 16. Qui sait ?
Une chose est sûre : Apple va passer tout le catalogue sous ARM d'ici deux ans. Ce qui veut dire en creux qu'Apple continuera de vendre des Mac Intel pour les deux prochaines années.

Pourquoi acheter un Mac Intel maintenant ?

De prime abord, cela paraît idiot d'acheter un Mac avec puce Intel juste avant le passage à ARM. C’est l’effet Osborne : annoncer un produit à l’avance a un effet délétère sur les ventes des produits actuels. Mais il y a, à mon sens, deux bonnes raisons :
- pour la virtualisation de Windows ou Boot Camp
- pour éviter l'incertitude lié au passage à ARM
En effet, les premiers Mac ARM risquent de ne pas être compatibles avec tous les logiciels et auront peut-être des problèmes de performance pour les programmes x86 (mais soyons honnêtes : je ne pense pas que ce sera le cas). Acheter un Mac Intel permet d’éviter tous ces problèmes en attendant que tout rentre dans l’ordre.
De plus, Apple annonce que toute la gamme passera au ARM en 2 ans. La dernière fois, le dernier PowerPC a reçu les mises à jour système pendant 3 ans (ou deux versions de Mac OS X). On peut donc penser qu'un Mac Intel acheté aujourd'hui bénéficiera de mises à jour système pendant au moins 4 ans (et ensuite, cela ne l'empêchera pas de fonctionner, j'écris ces lignes sur un iMac de 2010 qui tourne sous High Sierra sorti certes fin 2017 mais qui reçoit toujours des mises à jour de sécurité). On peut penser qu'en 2025, les Mac Intel ne pourront plus installer la dernière version de macOS mais continueront tout de même de fonctionner parfaitement.

macOS 11

Une page se tourne : nous passons enfin de la version 10 à la version 11. Le système Mac a subit plusieurs évolutions qui amènent à ce changement. Il y a eu d’abord le changement de nom de version : on est passé des noms de félin à des noms de lieux de Californie. Ensuite, Apple a abandonné le nom Mac OS X pour le préféré à macOS. Et maintenant, on passe à la version 11. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans la beta de Big Sur, on voit à certains endroits macOS 10.16 et à d’autres macOS 11. Il est même possible de compiler pour macOS 10.16 ou pour macOS 11 ! Peut-être que macOS 10.16 est la version Intel et macOS 11 est la version ARM ? La grosse annonce pour cette version, outre une nouvelle interface qui se rapproche encore un peu plus d’iOS, est le support des applications iPhone et iPad en natif. En gros, si vous êtes développeur d’une application iOS ou iPadOS, vous n’aurez rien à faire pour rendre compatible votre application sur Mac. J’ai hâte de voir comment cela va se passer pour le support du clavier et de la souris. Cela nous amène naturellement à la question d’un Mac avec écran tactile qui semble une évolution logique.

Mais où est le nouvel iMac ?

Contrairement à ce que j’annonçais, il n’a pas été présenté à la WWDC. Cependant, je continue à penser que la sortie d’un nouvel iMac totalement redessiné est très proche. La meilleur preuve est le fait que si vous achetez un iMac 27 pouces, il ne sera pas livré avant fin juillet (alors que tous les autres Mac sont livrés sous 2 à 3 jours). Aux USA, c’est pire : certaines versions ne seront pas disponibles avant 8 à 9 semaines ! Sans doute qu'une nouvelle version va arriver d’ici là. Mais attention, ce ne sera pas le premier Mac ARM, ce sera un Mac Intel. Un benchmark montre une version 10 cores bien musclée.

WWDC 2020 : nouvel iMac et annonce du passage aux processeurs ARM

iMac 2020

Commençons par le plus pressant pour moi : le nouvel iMac qui va remplacer celui que j’ai depuis 10 ans. Comme abordé dans un précédent article, l’iMac a un grand besoin d’un redesign. Les dernières rumeurs parlent d’un design inspiré par le Pro Display XDR et de l'iPad Pro. Cela veut probablement dire qu’il sera fin, avec des angles droits (peut-être qu’il gardera son épaisseur tout le long, comme un l’iPad, au lieu d’être plus profond au milieu pour se rétrécir sur les côtés). L’iMac aura donc aussi des bordures enfin réduites.

Autre élément important, l’iMac devrait abandonner les disques durs à plateau pour être disponible uniquement avec un SSD (ou plusieurs, comme pour l’iMac Pro, permettant un gain de performance en faisant des accès parallèles). Cela permettra d’inclure la puce T2 qui sécurise les autres Mac actuels.

Enfin, le GPU devrait être fourni comme d’habitude par AMD avec la dernière génération Navi, promettant une hausse de performance.

Annonce du passage aux processeurs ARM

C’est la grosse nouvelle que tout le monde attend. La rumeur enfle depuis des années et on lisait ici ou là il y a quelques années que le premier Mac avec puce ARM sortirait en 2020. Ce qui ne sera pas le cas, ce qui sera annoncé à la WWDC 2020 est le passage mais aucun Mac ne sort cette année avec une puce ARM. Quand il a fallu passer des processeurs PowerPC aux Intel, Apple avait fait l’annonce en 2005 pour proposer au fur et à mesure des ordinateurs avec puces Intel l’année d’après. Ceci étant, c’était un tour de force car tout le catalogue avait une puce Intel à la fin de l’année 2006. Je pense que ça prendra plus de temps cette fois-ci.

L’annonce sera surtout pour les développeurs avec une présentation des outils de développement permettant de transformer son application pour passer d’une architecture à une autre.

Pourquoi passer aux processeurs ARM ?

La première des raisons est le ralentissement provoqué par Intel qui a du mal à fournir des processeurs de plus en plus puissants et consommant moins. Comme en 2005, le problème est la puissance par Watt et en ce moment, les processeurs ARM pulvérisent Intel sur ce terrain. Par exemple, les derniers processeurs pour iPhone et iPad sont meilleurs en single core que tous les processeurs que l’on trouve chez les Mac (qui se défendent mieux en multi-core). L’iPhone SE bat en single core le dernier MacBook 16 pouces, pour une différence de prix de plus de 2600$.

Mais ce n’est qu’une partie de la raison. La raison principale est la maitrise technologique. Apple ne veut pas être à la merci d’un fournisseur. Faire son propre processeur permet aussi d’ajouter des fonctionnalités précises comme celles apparues sur l’iPhone avec la gestion du machine learning, de l’enregistrement des mouvements ou encore de la réalité augmentée. On peut penser que ce genre d’ajout pourrait venir sur Mac.

On peut espérer ainsi de nouveaux processeurs Mac tous les ans comme pour les iPhone. D’ailleurs, les processeurs ARM pour Mac seront des variantes de ceux que l’on trouve sur iPhone, comme ce qui se passe aujourd’hui sur les iPad. Cela amènera une meilleure synergie entre macOS et iOS, en espérant que macOS reste un système d’exploitation plus complet et professionnel qu’iOS.

Enfin, les processeurs ARM sont moins gourmands en énergie. Je ne serais pas surpris de voir un MacBook Air ARM avoir une batterie qui durerait au-delà des 10 heures.

Des sources anonymes disent que les processeurs d’Apple sont plus performants que ceux d’Intel, notamment au niveau graphique et pour tout ce qui utilise le Machine Learning. Il ne faut pas oublier qu’Apple fera aussi le GPU et ajoutera des éléments pour profiter de sa bibliothèque CoreML.

Le passage aux puces ARM est inéluctable et je suis surpris que cela ait pris autant de temps. Rappelons que tous les autres produits Apple ont des puces ARM : iPhone, iPad mais aussi Apple TV, Home Pod, Apple Watch. Je suppose que les puces W1 et H1 des AirPods sont aussi des dérivés d’ARM.

Un Mac avec processeur ARM : c’est pour quand ?

Il serait illusoire qu’il soit présenté à la WWDC. Il faut d’abord préparer tout l’environnement logiciel pour faire un passage en douceur. Je table pour 2021 avec comme premier Mac le MacBook Air ou un ordinateur portable équivalent. Ensuite, tous les autres portables et en dernier les ordinateurs de bureau. Je ne pense pas, comme certains l’espèrent, que les Mac de bureau resteront sur les puces Intel. Il est plus simple de ne pas avoir deux architectures différentes à gérer.

Adieu la virtualisation, et l’émulation

L’abandon de l’architecture x86 veut dire que le Mac n’aura plus les mêmes processeurs que ceux faisant tourner Windows (j’oublie sciemment les Windows ARM que personne n’utilise). Du coup, il n’y aura plus de Boot Camp permettant de redémarrer son Mac sous Windows (hérésie !) ou de virtualisation. Il se pourrait qu’Apple fournisse un émulateur (comme Rosetta pour émuler les PowerPC) mais je crains que le coût en performance soit trop grand pour être intéressant. En tout cas, il faudra oublier le jeux vidéo sur Mac.

J’ai un peu peur que la plateforme Mac pâtisse de ce passage en perdant tous ceux qui utilisaient des applications qui tournaient uniquement sous Windows. C’est mon cas pour le travail. Dans le doute, je vais acheter ce qui sera sans doute le dernier iMac Intel car j'ai besoin de faire tourner les machines virtuelles Windows.

Support des Mac à puces Intel

La question que je me pose est la suivante : si j’achète un Mac aujourd’hui, pendant combien de temps je pourrais avoir accès au dernier système d’exploitation ? Si on regarde ce qui s’est passé la dernière fois, l’annonce du passage à Intel s’est faite en 2005. Le premier Mac Intel est arrivé en 2006. Snow Leopard est le premier système incompatible avec les Mac PowerPC et il est sorti fin 2009. Donc si vous aviez acheté un Mac PowerPC en 2005 (ce qui fut mon cas avec mon fidèle iBook G4), vous aviez eu 4 ans de support logiciel. Ce qui est pas mal mais pas fou non plus. Je serais surpris si les Mac Intel puissent utiliser le dernier macOS après 2025.

Tout cela reste à découvrir lors de la keynote. J’ai hâte.

Champion du monde et vice-champion du monde de Formule 1

J’avais déjà écrit un article dans le but d’essayer de comparer les pilotes de F1. Les titres de champion du monde sont un élément de comparaison mais ils ne disent pas tout. Dans ce précédent article, un élément sautait aux yeux : Alain Prost était un pilote d’exception et n’est pas reconnu à sa juste valeur, sans doute à cause du charisme de Senna (même si Prost a toujours fini avec plus de points au championnat que Senna avec la même voiture).

Je suis tombé sur un sujet reddit permettant d’avoir encore un autre moyen de comparer les champions de F1. Cette fois-ci, on compte les titres de champion du monde et de vice-champion du monde.

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On voit ainsi, qu’encore une fois, Alain Prost est très bien placé. Nul doute que s’il avait couru encore quelque saisons, surtout avec la redoutable Williams, Senna se serait hisséà son niveau.

Voir les dernières photos importées dans Google Photos

Il est parfois intéressant de savoir où en est Google Photos dans son importation. Par exemple, il n’importe pas forcement dans l’ordre chronologique.

Pour savoir quelles sont les dernières photos importées, il faut aller à l’adresse suivante :

https://photos.google.com/search/_tra_

Vous aurez alors accès à toutes les photos rangées de la plus récemment importée à la plus ancienne.

PS : il est aussi possible de débloquer la reconnaissance faciale de Google Photos.

Formule 1 : champion du monde à quelque points près

Il me semble qu'on doit être encore deux en France à suivre la Formule 1. Mais je me faisais un plaisir de suivre la nouvelle saison, notamment en commençant par regarder la deuxième saison de Drive To Survive (qui n’est pas terrible d’ailleurs).

Seulement voilà, Covid-19 et confinement sont passés par là et il n'y a pas de grand prix. De ce fait, je me surprends à revoir d'anciennes courses et je lis aussi pas mal d'articles. Une chose m'a marqué, c'est les pilotes qui auraient pu avoir un ou des titres de champion du monde supplémentaires à quelque points près. Voici une liste que j'ai concocté.

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Niki Lauda : 3 fois champion du monde (1975, 1977, 1984)

Il aurait pu être 4 fois champion du monde à un point contre Hunt en 1976. Je conseille au passage le formidable film Rush qui raconte cette sensationnelle et terrible saison.

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Alain Prost : 4 fois champion du monde (1985, 1986, 1989, 1993)

  • A 7 points de Piquet en 1981

  • A 10 points de Rosberg en 1982

  • A 2 points de Piquet en 1983

  • A 0,5 point de Lauda en 1984

  • A 3 points de Senna en 1988 (plus de points 105 contre 94 mais meilleurs résultats)

  • A 7 points de Senna en 1990

Il aurait pu être :

  • 10 fois champion du monde à 29,5 points

  • 9 fois champion du monde à 19,5 points

  • 8 fois champion du monde à 12,5 points

  • 7 fois champion du monde à 5,5 points

  • 6 fois champion du monde à 2,5 points

  • 5 fois champion du monde à 0,5 points

Quel carrière et quel fantastique pilote souvent sous-évalué à cause de la brillance de Senna. Il est resté au top entre 1981 et 1993 en étant à chaque fois bien placé (exception faite de 1991 et de 1992 avec année sabbatique). C'est d'ailleurs en pensant à lui que j'ai eu l'idée de cet article.

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Damon Hill : une fois champion du monde (1996)

Il aurait pu avoir un titre supplémentaire pour un point contre Schumacher en 1994.

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Michael Schumacher : 7 fois champion du monde (1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004)

  • A 3 points de Villeneuve en 1997 (mais disqualifié, quand on voit ce que fait Verstappen aujourd'hui…)

  • A 14 points de Hakkinen en 1998 (à l’époque, on doutait que Schumacher puisse être champion du monde avec Ferrari…)

  • A 13 points de Alonso en 2006

Il aurait pu être :

  • 10 fois champion du monde à 30 points

  • 9 fois champion du monde à 16 points

  • 8 fois champion du monde à 3 points

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Fernando Alonso : 2 fois champions du monde (2005, 2006)

  • A 1 point de Räikkönen en 2007

  • A 4 points de Vettel en 2010


  • A 3 points de Vettel en 2012

Il aurait pu être :

  • 5 fois champion du monde à 8 points

  • 4 fois champion du monde à 4 points

  • 3 fois champion du monde à 1 points


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Kimi Räikkönen : une fois champion du monde en 2007

Il aurait pu avoir un titre supplémentaire pour 2 points contre Schumacher en 2003

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Lewis Hamilton : 6 fois champion du monde (2008, 2014, 2015, 2017, 2018, 2019)

  • A 1 point de Räikkönen en 2007

  • A 5 points de Rosberg en 2016

Il aurait pu être 8 fois champion du monde (peut-être le sera-t-il…).

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Sebastian Vettel : 4 fois champion du monde (2010, 2011, 2012, 2013)

Il aurait pu avoir un titre supplémentaire pour 11 points contre Button en 2009.

Comment configurer un Mac pour un enfant ?

Comme beaucoup de parents confinés à cause du Covid-19, je dois garder mes enfants, travailler de chez moi et les faire travailler (ou essayer). Tous les jours, les enseignants envoient les travaux à effectuer. Du coup, j’en ai profité pour configurer un vieux Mac Mini pour mon fils de 11 ans et voici comment j’ai procédé.

A noter que le Mac Mini est de 2010 donc son système d’exploitation est High Sierra (10.13) et les copies d’écran sont valables pour cette version (mais je pense que c’est valable globalement pour les dernières versions aussi).

Premièrement, j’ai décidé de créer un nouvel utilisateur. J’aurais pu tout effacer pour démarrer sur un Mac vide et sain mais franchement, je n’avais pas trop le temps.

Pour créer un nouvel utilisateur, il faut aller dans Préférence Système > Utilisateurs et Groupes

Ajouter un nouvel utilisateur en cliquant sur le + en bas à gauche.

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Créer un compte en n’oubliant pas de sélectionner dans la liste déroulante “Géré avec Contrôle parental”. Cela vous permettra d’encadrer l’utilisation du Mac de votre enfant.

Une fois le compte créé (n’oubliez pas de noter le mot de passe que votre enfant oubliera rapidement), vous pouvez cliquer sur “Ouvrir le contrôle parental” afin configurer l’utilisation de l’ordinateur.

Dans la partie Apps, j’ai désactivé l’utilisation de l’appareil photo et le jeu en réseau (de toute façon, avec un Mac qui a 10 ans…). De plus, j’ai limité les applications ainsi que les contacts mails autorisés.

En cliquant sur gérer, nous pouvons donner une liste de contacts mails autorisés et nous pouvons aussi permettre à l’enfant de nous demander d’ajouter des contacts.

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La grande peur des parents est l’accès à des contenus inadéquats pour les enfants. Dans la partie Web, nous pouvons permettre l’accès au web sans restriction (je le déconseille fortement), empêcher l’accès aux sites pour adultes (qui fonctionne correctement même si ce n’est pas la panacée) ou alors limiter l’accès à un nombre réduire de site en utilisant une liste blanche.

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La partie Store permet de gérer l’accès aux contenus des différents stores gérés par Apple.

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Vous pouvez aussi limiter le temps d’utilisation de l’ordinateur pendant la semaine et le week-end.

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La partie Confidentialité permet de limiter les modification des Contacts et autres. J’ai interdit de toute façon tout accès à Facebook et à Twitter.

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Autre permet d’utiliser un Finder simplifié. La gestion des fichiers sur un ordinateur est assez complexe et c’est bien qu’Apple permette aux enfants d’accéder à un Finder plus simple.

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Enfin, j’ai permis la gestion des réglages à distance comme cela je peux modifier depuis mon ordinateur les réglages en cas de besoin de réajustement (pour y accéder, depuis votre ordinateur : Préférences Système > Contrôle Parental. Vous y verrez le Mac de votre enfant). J’ai aussi désactivé la correction automatique pour permettre à mon enfant d’apprendre à taper sur un clavier et de pouvoir se corriger.

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Et c’est le principal. Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire (comme mettre en place un pare-feu) mais je pense que c’est un bon début.

J’en profite pour me faire un peu de publicité. Je met à disposition gratuitement pendant quelques jours le livre La vérité sur Steve Jobs. Et à partir de la semaine prochaine, ce sera le cas de L’Histoire d’Apple Volume 1.

Si ça peut vous permettre d’éviter à penser à l’apocalypse pendant quelques heures, ce sera déjà pas mal. Prenez soin de vous et restez chez vous.

iMac Pro 2020

Avec l'arrivée du Mac Pro, l'iMac Pro n'a plus vraiment lieux d'être. Au départ, je pensais qu'il allait disparaître avec la mise à jour de l'iMac prévue pour 2020. La concurrence d'un iMac haut de gamme et du Mac Pro ne laisserait pas suffisamment de place pour l'iMac Pro pour exister.

Cependant, une solution pourrait lui permettre de survivre : l'iMac Pro pourrait se transformer en iMac haut de gamme. Je pense qu'il perdrait les processeurs serveurs Xeons ainsi que sa RAM ECC. Alors, comment pourrait se distinguer l'iMac Pro de l'iMac classique s'il a le même processeur et le même type de RAM ? Tout simplement par la taille de son écran. Apple utilise souvent la taille de l'écran comme un déterminant du prix et du niveau de gamme. L'iMac Pro a une dalle 5K de 27 pouces, comme l'iMac 27 pouces. Le nouveau iMac Pro pourrait avoir un écran 6K de 32 pouces. 

Ce qui nous donnerait comme offre pour l'iMac :

  • iMac 21,5 pouces : entrée de gamme

  • iMac 27 pouces 5K : moyenne gamme

  • iMac Pro avec écran 32 pouces 6K : haut de gamme

Autre élément différenciant le Pro de l'iMac classique : une couleur différente comme le noir actuel.

iMac 2020

J'ai fait mon deuil d'avoir un Mac Pro (et soyons honnête, je n'ai pas les moyens, je ne suis pas la cible et je n'ai pas besoin d'une telle bête).

J'ai un iMac de 2010 et je pense le changer pour le nouvel iMac. Voici mes espoirs le concernant.

Redesign

L'iMac actuel a le même design depuis 2012, ce qui est énorme pour Apple de ne pas changer l'apparence d'un produit pendant 8 ans. De plus, son design n'était qu'une évolution du design précédent. Bref, il a bien vieilli et il lui faut un vrai coup de jeune. Voici quelques pistes pour redessiner l’iMac.

  • Réduire les bordures autour de l'écran (aussi appelé bezel). On le voit déjà sur le MacBook Pro 16 pouces et sur de nombreux ordinateurs tournant sous Windows ou encore sur les télévisions. On peut aujourd'hui faire des écrans avec des bordures ridiculement fines. Pourquoi ne pas en profiter sur l'iMac ? Même s'il faut garder un peu d'espace pour la webcam (d'autant plus s'il y a un Face ID), il est possible de bien réduire les contours. Pour avoir une idée, il suffit de regarder l'écran XDR ou tout simplement les derniers iPhone et iPad. Enfin, la partie basse aussi est très large, elle sera sans doute revue à la baisse.

  • Ecran plus grand. En réduisant les contours, la taille de l'écran ne change pas mais la taille de l'image, elle, augmente. Restera-t-on sur une taille de 21,5 et de 27 pouces ? Quand on voit la dalle du XDR qui fait 32 pouces et certains moniteurs qui peuvent même être plus grands, on peut s'interroger. J'aimerai bien un iMac 32 pouces. Cela permettrait aussi d'avoir une résolution de 6K comme le XDR.

  • Permettre de positionner l'écran en hauteur. D'un point de vue ergonomique, le pied fixe de l'iMac est une aberration. Il faut pouvoir régler la hauteur de l'écran. Pour information, il faut que le haut de l'écran soit au niveau des yeux. Le pied de l'écran XDR, bien que prohibitif, peut être une inspiration pour l'iMac. Rappelons que l’iMac G4, qui est mon design d’iMac préféré, avait aussi un pied qui permettait de régler la hauteur de l’écran.

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  • Face ID. Je suis surpris que Face ID ne soit pas sur le dernier MacBook Pro 16. J'aimerai que l'iMac l’intègre. Quoi de mieux que de ne pas à avoir à entrer son mot de passe et juste regarder l'écran ? Touch ID est bien, mais Face ID est beaucoup mieux. L'ajout de Face ID (ou Touch ID) ne sera possible qu'avec l'intégration de la puce T2.

  • Puce T2 pour plus de sécurité. L'iMac est le dernier ordinateur avec la puce T1. Pour que la puce T2 soit adoptée, il faut qu'Apple abandonne les disques durs à plateau et passe toute la plateforme au SSD. L'abandon de disque dur à plateaux permettrait aussi un design beaucoup fin.

  • Refonte du refroidissement. L'iMac Pro, le Mac Pro et le dernier MacBook Pro ont démontré la maitrise d'Apple dans le domaine : ils sont absolument silencieux et performants pour dissiper la chaleur. J'espère que le prochain iMac sera aussi performant et silencieux.

  • N'en déplaise à Neil Young, Apple a beaucoup travaillé sur la qualité sonore de ses produits. On le remarque sur les haut parleurs des derniers iPhone, iPad et MacBook Pro : le son est bien meilleur. J'espère que ce sera la cas des enceintes internes de l'iMac, d'autant plus qu'il y a plus d'espace permettant une meilleur qualité.

  • Wifi 6. Déjà présent sur les derniers iPhone (mais bizarrement pas sur le MacBook Pro 16 pouces), cette nouvelle norme optimise les performance du Wifi. En effet, les débits sont 4 fois plus élevés que ceux atteints avec la norme précédente. La latence est également 75 % plus faible. Pratique quand la fibre se développe.

    J'espère qu'on pourra toujours remplacer la RAM soit-même. Mon rêve serait qu'on puisse aussi ajouter un SSD mais ce serait très surprenant.

iMac Pro

Quel avenir pour l'iMac Pro ? En effet, il est bloqué entre l'iMac haut de gamme et le Mac Pro. Il avait du sens en l'absence de Mac Pro, maintenant je me pose la question de son utilité. Je me demande s'il sera mis à jour ou s'il sera tout simplement annulé.

C'est mon seul vœux pour cette année 2020 : un nouvel iMac.